L'actionnaire majoritaire de l'Olympique de Marseille a retrouvé la parole, lundi dans "La Provence", pour déclarer ne pas être «inquiet» de la vingtième place de son club en L1. «Nos résultats en dents de scie ne sont pas dus à la Coupe Intertoto. Il existe des raisons plus profondes. Je ne crois pas à la fatalité. L'OM devrait compter sept points au lieu de deux», dit cependant Robert Louis-Dreyfus. Nous prenons trop de buts sur des centres, nous ne sommes pas bien placés sur les coups de pied arrêtés. Il y a des fondamentaux à travailler (...) Il n'y a aucune raison pour que l'équipe ne se mette pas à tourner. Je ne suis pas inquiet».
Interrogé sur la situation financière de l'OM, Robert Louis-Dreyfus a confirmé qu'une cure d'austérité était nécessaire à l'intersaison. Au momentt du transfert de Didier Drogba à Chelsea pour 33 millions d'euros, en juillet 2004, «les comptes étaient à l'équilibre», assure-t-il. «Le problème c'est que dans la foulée, le poids de la masse salariale est passé de 55% à 85%. Ajoutez-y le montant des transferts de Luyindula, Pedretti, Costa... et vous vous retrouvez en difficulté d'autant que le recrutement n'a pas été à la hauteur. C'est pourquoi cette année, il y a eu un gros travail de José Anigo pour dégraisser l'effectif», affirme-t-il.
Le propriétaire du club souhaite également obtenir davantage de résultats de la part du staff technique, au sens large du terme. Il veut «une structure de recrutement plus performante» et un centre de formation plus efficace. «Depuis mon arrivée à l'OM, la formation a coûté entre 2 et 3,5 millions d'euros par an. Nous avons sorti Flamini, Nasri, Laurenti, Gavanon, Guillaume Deschamps... C'est peu. Le retour sur investissement n'est pas bon». Louis-Dreyfus a également réfuté des rumeurs de propositions de rachat du club marseillais, qu'il ne «laisserait pas à de petits aventuriers».